Comment entretenir sa maison quand on travaille ?
Qu’est-ce qu’une maison écologique et autonome ?
Qu’est-ce qu’une maison écologique ? Guide complet !
Comment construire une maison écologique et autonome ?
Construction de maison écologique et autonome : sortir des sentiers battus pour vivre autrement
Acheter sa nourriture au supermarché, se fournir en eau et en électricité auprès de grandes compagnies de distribution, faire les magasins pour pouvoir s’habiller… De nos jours, la consommation est présente dans tous les aspects de nos vies. Face à ce constat, certains font le choix drastique de vivre en autonomie complète au sein d’une maison écologique. Mais vivre en autonomie qu’est-ce que c’est ? Et qu’est-ce que cela implique exactement ? Nous avons créé ce site afin de vous aider à mieux comprendre ce choix courageux et, pourquoi pas, de vous motiver à vous lancer dans cette aventure écologique et humaine.
Vivre en autonomie, c’est quoi ?
Vivre en autonomie est un vaste concept, mais que signifie-t-il vraiment ? Si le terme autonomie est le plus populaire aujourd’hui, le terme dont nous souhaitons nous rapprocher serait plutôt « autarcie ». L’autarcie vient du grec autarkeïa, de autos, soi-même et arkein, protéger, se suffire… L’autarcie c’est donc le fait de subvenir seul à tous ses besoins et de ne nécessiter aucun échange. Cette pratique a été stigmatisée pendant longtemps. Notre société a tendance à rejeter ceux qui s’isolent, et le mythe du vieux fou vivant seul dans la forêt a la peau dure. Au mieux, l’autarcie a été perçue comme une utopie, un rêve de hippie inatteignable et irréaliste. Pourtant, les consciences semblent peu à peu s’éveiller sur les problèmes de notre monde moderne, et l’autarcie revient sur le devant de la scène. Rebaptisée autonomie, car moins péjoratif et extrême, le fait de subvenir à ses besoins par soi-même est dans l’air du temps. Mieux, des maisons écologiques fleurissent un peu partout en France, et donne à ce courant un nouveau souffle. Sans tomber dans l’autarcie totale, leurs habitants se veulent proche de la nature, et tendent à se fournir eux même en nourriture, mais également en eau et en énergie.
Les maisons écologiques et l’autonomie
Premier pas de cette démarche, l’emménagement dans une maison écologique. Il est évidemment possible de vivre en autonomie dans une maison classique, mais le choix d’une maison écologique est dans la continuité de cette volonté environnementale. Une maison écologique est, par définition, une habitation qui a été construite de façon durable. Elle utilise pour sa construction des éco matériaux, qui proviennent de sources naturelles. Paille, terre cuite et crue, bois issus de forêt durable sont de solides matériaux de construction. Le chanvre, la laine de mouton ou même la pierre volcanique sont quant à eux de très bons isolants phoniques et calorifiques ! On utilisera également un maximum d’objets de récupération, autant pour la construction que pour l’ameublement. Mais la construction n’est que la première étape qui fait d’une simple maison une véritable maison écologique. La gestion des ressources est également primordiale. Le chauffage notamment est une priorité. Il représente 60 à 75% des dépenses énergétiques d’un ménage, ce qui en fait l’un des défis prioritaires d’une maison écologique. Il est donc important de bien choisir son mode de chauffage et d’opter pour un équipement vert. Chauffage à bois ou géothermie, c’est à chacun de choisir quelles solutions lui convient le mieux. L’isolation joue également un rôle primordial pour éviter la déperdition de chaleur. Ça tombe bien, les isolants naturels précités sont un excellent moyen d’isoler son habitation. Pour saisir les tenants et les aboutissants de votre consommation d'énergie et votre impact sur la planète, le guide de la consommation d'énergie et de l'économie d'énergie vous donnera les informations nécessaire pour commencer à agir.
Vers l’autonomie d’énergie : produire sa propre électricité
Les maisons écologiques, si elles ont vocation à être autosuffisantes, doivent également opter pour l’autonomie en énergie. Sortir du réseau classique de distribution, cela peut sembler effrayant. Pas de panique, nous ne parlons pas d’éclairage à la bougie ou de se passer totalement d’électricité, mais de profiter des ressources que nous offre la nature en termes d’énergie. De nos jours, la technologie offre de nouvelles opportunités d’être indépendant grâce aux énergies renouvelables. Petit tour d’horizon des principales méthodes de collecte d’énergie :
L’autonomie lumineuse : les panneaux solaires.
Il s’agit du dispositif le plus répandu car le plus pratique à installer. Ils transforment la lumière en électricité. Selon le fabricant et l’orientation, la puissance du panneau solaire varie, mais 1 mètre carré de panneau produit environ 100kWh par an. En moyenne, 5 mètres carrés photovoltaïques doivent suffire aux besoins d’une famille de quatre personnes, hors chauffage. L’installation d’un tel système est coûteuse (entre 10 000 et 25 000 euros) mais représente un investissement sur l’avenir. Elle est également subventionnée par l’État.
L’écologie dans le vent : l’éolienne.
On y pense rarement, mais les éoliennes ne sont pas réservées aux grands groupes de distribution d’électricité. Il est parfaitement légal pour un particulier de posséder une de ces hélices créant de l’énergie grâce au vent. Plus petites que celle des industries, les éoliennes domestiques sont plus petites et stockent l’électricité qu’elles produisent. Leur puissance dépend en revanche de la puissance du vent. Leur installation est elle aussi soutenue par l’État.
La source d’énergie autonome la moins connue : l’hydroturbine
C’est le moyen le moins répandu de produire de l’électricité, malgré qu’elle figure parmi les moyens les plus propres. Il s’agit d’une turbine qui profite de la force de l’eau pour produire de l’électricité. Elle a l’avantage de produire en continu, contrairement aux panneaux photovoltaïques et aux éoliennes. En revanche, elle demande d’être à proximité d’un cours d’eau relativement puissant, ce qui n’est pas possible pour tout le monde.
Évidemment, ces moyens représentent des ressources sommes toutes limitées. L’autonomie en énergie doit aller de cours avec une gestion plus intelligente des ressources énergétiques. Si prendre de bonnes habitudes est en soit largement suffisant, les plus technologiques pourront opter pour la gestion domotique de leur maison, afin d’optimiser leur consommation d’énergie.
Pour baisser sa consommation il existe une multitude d’astuces et de gestes simples auxquels on ne pense pas forcément. Plusieurs vidéos comme celles-ci existent et vous donneront sûrement quelques idées ! Même si vous ne souhaitez vivre en autonomie ou dans une maison écologique, ces astuces vous permettront de faire un geste pour la planète (et pour vos factures).
Autre fait intéressant, si vous êtes le possesseur d’une maison écologique autonome en électricité, vous pouvez vendre votre surplus d’énergie. Celui-ci vous sera redistribué par la suite, dans des périodes plus gourmandes en énergie comme l’hiver !
L’autonomie d’eau, un défi sans précédent pour votre maison écologique
L’autonomie en eau peut paraître difficile, voire impossible. En effet nous l’utilisons au quotidien, et il est donc nécessaire d’avoir accès à de l’eau qui soit potable ! Pourtant c’est loin d’être impossible ! La méthode la plus classique consiste à installer un récupérateur d’eau de pluie connecté à votre toit, accompagné d’un réservoir afin de stocker les réserves obtenues. Toutefois cette eau n’est pas potable telle quelle. Elle conviendra en revanche parfaitement à l’arrosage des plantes et aux travaux ménagers, ou pour la chasse d’eau. Malheureusement, elle ne convient pas pour se laver les dents, faire la cuisine, la lessive ou tout simplement, boire. Pour ces usages, il est nécessaire de la filtrer à travers un processus en trois temps. L’eau de pluie doit d’abord être pré-filtrée dès son arrivée dans le réservoir afin de retenir les plus grosses particules ainsi que les déchets qu’elle pourrait transporter. Elle doit ensuite subir une filtration primaire au niveau de la pompe, puis une filtration secondaire au niveau du chauffe-eau. Enfin pour être potable, il faut y inclure un stérilisateur UV. Vous devrez tout de même la faire analyser par un laboratoire afin de confirmer sa potabilité. Autre point important, pour une meilleure conservation, il est recommandé d’utiliser des citernes en béton et d’enterrer celles-ci. Vous l’aurez sans doute compris, l’autonomie en eau est un processus long et complexe, et qui demande un certain investissement. Toutefois être libéré du réseau de distribution d’eau vous fera par la suite réaliser d’importantes économies ! Comme pour l’électricité, l’autonomie va de paire avec la réduction de sa consommation ! Il existe une multitude d’habitudes et d’appareils qui vous permettront de réaliser des économies. En voici quelques exemples :

Prudence également au cadre juridique. L’utilisation de l’eau de pluie est très réglementée, et être autonome ne doit pas vous mettre hors la loi ! Pensez à vous renseigner en amont !
L’autonomie en nourriture, transformer sa maison écologique en ferme
Une fois coupé des réseaux de distribution d’eau et d’énergie, l’ultime défi est de pouvoir subvenir à ses besoins en nourriture. Pourquoi ne pas transformer votre maison écologique en véritable petite ferme ? Si celle-ci dispose d’un jardin, il vous suffit de créer votre propre potager et de profiter toute l’année de vos récoltes de légumes de saison. Vous pouvez également faire l’achat de quelques poules, et construire facilement un poulailler avec des palettes ! Vous disposerez ainsi d’une réserve d’œuf sans précédent.
Les plus ambitieux pourront même se lancer dans la création de ruche, afin de bénéficier de miel fait maison, et de profiter de la pollinisation gratuite offerte par nos amies les abeilles ! Nous espérons que ce court article vous a permis de comprendre ce qu’englobe le fait de vivre en maison écologique, et plus globalement, en autonomie. Ce mode de vie ne représente aujourd’hui plus une utopie, mais une réalité et un investissement sur l’avenir : le vôtre et celui de la planète !